10 mai 2015

5 mères fictionnelles qui m'ont marqué

Photo de Stefano Corso
A l'occasion de la fête des mères, je vous propose cinq mères tirées de livres qui m'ont marqué, de façon positive ou négative. L'idée m'est venue dû à un article de Bookdepository, qui proposait une liste des meilleures et des plus mauvaises mères de fiction. Je me suis dit qu'il pouvait être amusant de vous parler de celles qui m'ont personnellement plues ! Ce sont souvent des personnages secondaires mais cela n'enlève en rien leur importance ou leur charme.

Une mère forte :
Meggie McGregor, dans la série "Entre chiens et loups" de Malorie Blackman.

Cette série nous plonge dans une Amérique alternative, où ce sont les Noirs qui sont au pouvoir alors que les Blancs sont considérés comme une "race" inférieure.

Dans ce contexte cruel, une petite fille Noire, Sephy, va se lier d'amitié à un garçon Blanc, Callum. Mais en grandissant, la réalité du monde les rattrapera vite et ils se retrouveront confronter à un univers où tout est là pour les séparer.

Meggie McGregor est la mère de Callum, l'enfant blanc. C'est un des personnages que j'aime le plus car en plus d'être sage, juste et tolérante, c'est une femme forte, qui tentera de son mieux d'affronter les épreuves auxquelles elle fera face, de protéger sa famille face à un monde où la politique risque de tout faire effondrer. Bref, c'est une mère battante et aimante qui force l'admiration !


Une mère effrayante :
Princesse Ariani  dans la triologie le Royaume de Tobin par Lynn Flewelling.

Une ancienne prophétie exige que le Royaume de Skala ne soit gouverné que par une Reine. Cependant, Erius, un prince ambitieux, veut mettre un terme à cette tradition en s'appropriant un trône qui ne lui appartient pas. Dans un climat sanglant, sa soeur, la princesse Ariani veut protéger sa fille Tobin, dernière héritière, de la soif de pouvoir d'Erius. Grâce à une sorcière, la petite Tobin va se retrouver avec un corps d'homme. Mais le prix de cette magie interdite était plus lourd que ce qu'ils avaient imaginé.

Ariani est une princesse qui, dû à des intrigues politiques de son pays, va perdre un de ses enfants de manière particulièrement cruelle. Cet incident laissera à jamais une trace dans son esprit, la faisant petit à petit sombrer dans la folie. Jamais elle ne sera capable d'aimer entièrement son autre enfant. Même dans la mort, son ressentiment la gardera sur terre, lui faisant hanter la tour où elle vivait. Ariani est un personnage fascinant, autant effrayante de par son amertume et sa folie, autant elle reste attachante car la douleur de ce qu'elle a vécu est compréhensible. 

Une mère irritante :
Madame Bennet dans Orgueil et Préjugé par Jane Austen.

Qui ne connaît pas le célèbre roman de Austen, ne serait-ce que grâce aux adaptations cinématographiques ?


Le couple Bennet a cinq filles et leur mère ne songe qu'à les marier rapidement. Dès lors, l'installation d'un excellent parti, Monsieur Bingley, près de leur demeure la comble de joie. De plus, ce dernier est accompagné de son tout aussi riche ami, Monsieur Darcy. Seulement, la rencontre entre sa deuxième fille, Elizabeth et Monsieur Darcy risque de ne pas se passer comme prévue.


A la lecture du livre, Madame Bennet me portait sur les nerfs, autant qu'à Elizabeth ! Sa manie de ragoter, de lui chercher un partenaire à tout va, de se ridiculiser en public, bref. Tout chez elle ne faisait que m'irriter. Elle reste cependant une grande touche d'humour dans le livre, notamment dû aux petites piques que lui lance Monsieur Bennet.


Une mère cruelle :
Folcoche dans Vipère au poing par Hervé Bazin.

Deux frères, Ferdinand et Jean ont grandi chez leurs grand-parents sans jamais connaître leurs propres parents. Cependant, la mort de leur grand-mère bouleversera leur vie : leurs parents reviennent de Chine. Vu qu'il ne les a jamais connu, Jean est enthousiaste à l'idée de les rencontrer. Cependant, il constate bien vite que sa mère est une femme ignoble : sévère, injuste et cruelle. Ainsi, débute une guerre entre les enfants et leur mère, surnommée Folcoche.

Le personnage de Folcoche est central dans ce livre qui tourne autour de la relation des enfants avec leur mère. C'est une femme sans pitié, maltraitante, et c'est ce qui la rend fascinante. Car oui, toutes les mères ne sont pas des idéaux d'amour parfait. Elles peuvent aussi être détestables. Le personnage de Folcoche, malgré l'antipathie qu'on peut lui porter, reste intriguant.



Une mère touchante :
Rosa Hubermann dans La voleuse de Livres de Markus Zusak.


En pleine Deuxième Guerre Mondiale, Liesel se fait adopter par une famille allemande. Ceux-ci ne se doutent pas qu'elle a failli se faire emportée par la Mort. Mais celle-ci l'a épargnée. 

Pourquoi ? Simplement par curiosité envers l'enfant. 

Via les yeux cyniques de la Mort, Zusak raconte la vie quotidienne en Allemagne lors de la Deuxième Guerre Mondiale.

Rosa est une mère sévère, qui réprimande souvent Liesel. Pourtant, sous sa carapace rigide, se cache une mère aimante, qui se soucie de sa famille dans ses temps de guerre et qui fait de son mieux pour subvenir à leurs besoins.

Spoiler
:

{Une des scènes qui m'avait le plus touché, est celle où elle tient le violon de son mari en mains, assise sur son lit, quand celui-ci part à la guerre.}


Et vous?
Quelles sont les mères fictionnelles qui vous ont marqué ?
Que pensez-vous de celles que j'ai cité ?
Laissez un commentaire !

3 commentaires:

  1. C'est vrai que finalement il n'y a pas énormément de mères dans les livres ces derniers temps. J'ai toujours une série en tete quand on parle de ce thème mais au final je n'en trouve jamais beaucoup.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pareil, j'ai eu du mal à trouver des personnages de mères, la plupart citées ici sont des personnages secondaires d'ailleurs. Dommage parce que ce serait intéressant d'avoir une mère comme héroïne !

      Supprimer
    2. En tant que mère, Folcohe, de "Vipère au poing" est mémorable !

      Supprimer